jeudi 26 février 2009

Effet coupe faim des protéines

L'effet coupe-faim des protéines
source CNRS - INRA - INSERM

L'effet "coupe-faim" des protéines, connu chez l'homme et l'animal, est utilisé depuis longtemps dans les régimes alimentaires et le traitement de l'obésité. Les mécanismes qu'il met en jeu étaient encore mal compris. Des travaux issus d'une collaboration entre le CNRS, l'Inserm, l'INRA et l'Université Claude Bernard - Lyon 1, expliquent son origine : l'ingestion de protéines stimule la synthèse de glucose par l'intestin et génère ainsi un signal de satiété pour le cerveau. Ces résultats, publiés dans le numéro de novembre de "Cell Metabolism", permettent d'envisager de futures approches thérapeutiques de l'obésité.

Suite à l'ingestion d'un repas, déterminé par la sensation de faim, de nombreux mécanismes prennent place pour induire progressivement la sensation de satiété. L'un de ces mécanismes serait dépendant de l'absorption du glucose apporté par les aliments. Le glucose lorsqu'il est libéré dans la veine porte(1) peut en effet être détecté par des cellules spécialisées présentes dans la paroi de la veine, lesquelles sont connectées au système nerveux périphérique. Ce dernier transmet le message "glucose" au cerveau, ce qui se traduit par une activation de la région cérébrale impliquée dans le contrôle des sensations de faim et de satiété : l'hypothalamus. La sensation de faim est ainsi progressivement diminuée.

L'équipe de Gilles Mithieux (CNRS), de l'Unité Mécanismes Moléculaires du Diabète (Inserm-INRA-Université Claude Bernard - Lyon 1), avait décrit lors de travaux précédents une nouvelle fonction de l'intestin : sa capacité à synthétiser du glucose de novo et à le libérer dans le sang de la veine porte en dehors des périodes de repas. On pensait jusqu'alors que cette fonction appelée néoglucogenèse était réservée au foie et aux reins. La néoglucogenèse est normalement sollicitée pour synthétiser du glucose en cas de déficit alimentaire (jeûne plus ou moins prolongé) et maintenir la glycémie à un niveau suffisant.
Les chercheurs ont voulu savoir si la néoglucogenèse intestinale pouvait jouer un rôle dans les sensations de faim et de satiété prenant place après l'assimilation des aliments. Ils ont réalisé une série de tests chez des rats soumis à différents régimes alimentaires. Ils montrent que les gènes nécessaires à la néoglucogenèse dans l'intestin sont fortement induits chez les rats nourris avec un régime riche en protéines. La synthèse de novo de glucose et sa libération dans la veine porte persiste ainsi après la phase d'assimilation du glucose alimentaire. Le message "glucose" transmis au cerveau persiste lui aussi, tout comme la sensation de satiété qu'il déclenche. Il en résulte une diminution de la prise alimentaire de ces rats, qui grossissent moins.
Ces travaux fournissent l'explication mécanique de l'effet "coupe-faim" des protéines chez l'homme, un phénomène connu depuis longtemps et utilisé dans le traitement de l'obésité, mais qui restait à ce jour inexpliqué. Ils pourraient trouver d'autres applications dans l'élaboration de futures approches thérapeutiques de l'obésité.
(1) La veine porte est une veine qui collecte le sang provenant des organes digestifs.
Source :
Portal sensing of intestinal gluconeogenesis is a mechanistic link in the diminution of food intake induced by diet protein. Cell Metabolism, novembre 2005Gilles Mithieux,1,3,4, Pierre Misery,1,3,4, Christophe Magnan,5,6, Bruno Pillot,1,3,4, Amandine Gautier-Stein,1,3,4, Christine Bernard,2,4, Fabienne Rajas,1,3,4, and Carine Zitoun1,3,4

mardi 6 janvier 2009

besoins en protéines chez les sportifs de force

l'exercice de force entraîne une augmentation de la dégradation des protéines musculaires durant l'activité mais, la favorise la construction musculaire après l'exercice. En apportant des acides aminés ou des protéines rapides, juste après l'effort, on favorise la construction musculaire et cet effet dépend de la dose de protéines disponibles à ce moment.
Ce phénomène a cepandant une limite :il existe un seuil optimal et un seuil au dela duquel l'apport en protéines sera inutile.
Il faut savoir que l'augmentation de la masse musculaire ne peut se faire qu'en présence d'insuline: l'apport de glucides sera donc important si l'on recherche une augmentation de la masse musculaire.
Les fibres musculaires ne sont pas les seules à bénéficier de la construction protéique: il existe également un augmentation des protéines dites "fonctionnelles" et , notamment des hormones anabolisantes (hormone de croissance, IGF-1).
Si l'on poursuit un objectif de développement musculaire, un apport protéique combiné à un apport de glucides est conseillé dans la proportion 75% proteines, 25% glucides, à prendre juste après l'effort.
A noter: une dose supérieure à 3,5 g/kg et par jour en protéines (en comptant les protéines de l'alimentation) est inutile et ne sera pas plus efficace.
La quantité de protéines devra être adaptée à la fréquence et l'intensité de l'effort.
On estime que des apports en protéines (alimentation comprise) de 1,8 à 2 g/ kg de poids corporel /jour couvrent majoritairement les besoins, des pics à 3 g/kg et par jour pourront être atteints en cas d'extrême intensité et sur des temps limités.

jeudi 1 janvier 2009

besoin en proteine chez le sportif d'endurance



Le besoin en proteine du sportif d'endurance dépend de la longueur et de l'intensité de son entrainement.
On estime qu'en de deçà de 3 heures par semaine d'entraînement modéré les besoins sont couverts par l'alimentation si les apport en protéines alimentaires sont de bonne valeur nutritionnelle (proteines animales) et sont de 1g/kg de poids corporel et par jour (attention le taux de proteine se mesure sur la masse sèche).
Il faut noter que l'apport en glucides joue un rôle dans l'épargne de la masse musculaire, donc en cas de régime hypocalorique pauvre en glucides,un supplément pourra tout de même être envisagé.
Dans ce cas une association spiruline-acides aminé branchés (leucine-isoleucine-valine pourra être très intéressante).
Au dela de ces trois heures et dans le cas d'un entrainement intensif, on sait que le besoin en proteines est augmenté.
Pour les sportifs bien entraînés en endurance (4 à 5 jours par semaine pendant une heure) , l'augmentation du besoin est de 20 à 25% soit 1,2 à 1,3 g/kg de poids corporel et par jour.
Pour les sportifs de haut niveau le besoin peut atteindre 1,6 g par kg de poids corporel et par jour.
A noter: la reprise de l'entraînement après arrêt nécessite plus d'apport en protéines et un faible apport en glucides augmente également le besoin en proteines car elle sont utilisées à l'effort pour fournir de l'énergie quand les glucides sont insuffisants.



samedi 29 novembre 2008

Pourquoi le prix des protéines en poudre est si variable ?


Les protéines ont différentes origines animales et végétales.

Les protéines en poudre sont issues de ces deux origines: en général de sont des protéines de lait (lactosérum et caséine), de blanc d'oeuf, de soja et de pois ...mieux vaut ne pas envisager d'autres origines...

Dans les poudres, mis à part le lactosérum, les produits d'origine sont traités pour obtenir de plus petites chaines de protéines, mieux assimilables par l'organisme.

Il peuvent être traités de différentes façon et subir plus ou moins de purifications:

Ce sont ces traitements et les étapes de purification qui vont faire le prix.

Un simple traitement chimique avec peu de purification va donner une protéine peu chère mais vous allez absorber un produit peu sûr.

Veillez donc à la qualité des produits que vous achetez.

Dans un steack de 100g, vous avez environ 20 g de protéines, ce que contient a peu près un seul sachet de protéines bien fait : vu sous cet angle, les sachets de qualité ne sont pas si chers.

D'autre part achèteriez-vous un steack réemballé pour le payer moins cher ?

Posez-vous la même question avec les protéines en sachets.....

A quoi sert le tyrosine ?


La tyrosine est un acide aminé qui intervient dans la synthèse de la dopamine, de la noradrenaline et des hormones thyroïdiennes. D'où son rôle fondamental.


Lors de stress permanents (travail, pression..) la tyrosine va servir à fabriquer de la noradrenaline ,et....quand le stock devient inssufisant une fatique chronique s'installe.

Impossible de se lever le matin, envie de rien ...etc.(burn out).


Ce deficit crée en plus une insuffisance d'hormones tyroïdiennes avec pour conséquense une stimulation hormonale de la tyroïde pour fabriquer plus d'hormone (rétrocontrôle positif).

Pas bon pour la tyroïde, mauvais aussi pour le tonus.


Conclusion:

la tyrosine peut vous aider : il faut évidemment la pendre le matin.

mais,bien sûr il faut aussi si possible éviter le stress ou apprendre à le gérer


jeudi 27 novembre 2008

A quoi servent les acides aminés branchés chez le sportif ?


les acides aminés branchés ou bcaa (leucine,isoleucine,valine) ne sont pas fabriqués par le corps humain.
ils sont donc dits "essentiels": c'est l'alimentation qui doit les apporter.

le sportif d'endurance a un besoin accru de ces acides aminés pourquoi ?

La valine est un acide aminé utilisé par le corps pour reformer du glucose lorsque les réserves de glycogène du corps sont épuisées: le sportif qui a épuisé son glycogène va puiser de la valine dans ses muscles pour reformer du glucose avec destruction du tissu musculaire (catabolisme).
Un apport supplémentaire peut donc éviter ou limiter ce catobolisme.
La leucine favorise la synthèse protéique au niveau des fibres musculaires (anabolisme musculaire et réparation après l'effort).
l'isoleucine est également glucoformatrice comme la valine, mais de façon moins importante et on lui confère également un rôle dans l'activation de la libération de l'hormane de croissance.

Conseils d'utilisation: en cures lors des reprises d'entrainement (faible taux de glycogène musculaire), lors des entraînements intenses et en préparation des compétitions.

15 à 20 jours , selon l'effort 1,5 à 3 grammes de ramifiés par jour

mercredi 5 novembre 2008

Pourquoi les calories ne sont pas égales ?




Savez-vous que toutes les calories ne sont pas égales ?


Les calories que vous voyez affichées sur les produits alimentaires n'ont pas toutes le même effet dans notre organisme pourquoi ?


Simplement parce que le corps dépense plus ou moins d'énergie à les digérer.

Les champions toutes catégories sont les lipides :absorbés facilement , ils ne nécessitent 2 à 4 % de leur energie pour être digérés.
Viennent ensuite les glucides : 4 à 10 %
Puis les protéines : de 14 à 20 %
En clair si vous mangez 100 Kcal d'un produit
si c'est un lipide 97 Kcal seront disponibles en moyenne
si c'est un glucide 93 Kcal seront disponibles en moyenne
si c'est une protéine 83 Kcal seront disponibles en moyenne !


 
Recherche personnalisée